Né d'un besoin urgent d'expression, l'énergie explosive de ce nouveau septette rompt un tant soit peu avec les conformités stylistiques, KETU s'applique à ne nous laisser que de rares comparaisons, lointaines ou à-peine-palpables des clichés des musiques actuelles.
En effet, la musique de KETU emprunte autant au rock progressif de King Crimson, qu'au jazz démembré de John Coltrane, ou encore aux myriades envolées mélodiques de Ravi Shankar.
Les impérieuses distorsions de la guitare, l'inflexible consistance sonore de la basse, la sentencieuse et véhémente frappe du batteur, nous font rappeler -sans l'ombre d'un doute- les instances du rock.
D'autre part, la démarche compositionnelle adoptée, les expérimentations bruitistes de la section cuivres, ainsi que les nombreuses plages d'improvisation, quant à elles appartiennent au jazz et ses dérivés.
Fondé en janvier 2013 par le batteur/compositeur Florian Chaigne, KETU -tel un "mini big-band"- nous fait montre d'une polyvalence hors du commun. Entre rock progressif et jazz, les couleurs modales amplement inspirées de la tradition carnatique (Inde du Sud) viennent tempérer ces ardeurs sans pour autant les annihiler !
Elie Dalibert : saxophone alto /
Alexis Persigan : trombone /
Elisabeth Paniez : saxophone baryton /
Gaël Coutier : trompette /
Mathieu Lagraula : guitare /
Alexis Oger : basse /
Florian Chaigne : batterie, compositions
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